10 km d'un footing mouvementé, en compagnie de Seb.
Note pour plus tard : ne plus s'empiffrer au resto libanais
mardi 16 décembre 2008
lundi 15 décembre 2008
Championnats d'Europe de cross
Pour ceux qui comme moi n'ont pas pu suivre les Europe de cross à la télé, séance de rattrapage grâce au Web.
La course hommes, remporté une nouvelle fois par l'Ukrainien Sergey Lebid (8e titre continental !!), le Bekele de l'Europe :
Untitled from Kamomo on Vimeo.
Et la course femmes, remporté par la Néerlandaise Hilda Kibet :
Campeonato de Europa de Cross 2008. Junior Femenina from Kamomo on Vimeo.
La course hommes, remporté une nouvelle fois par l'Ukrainien Sergey Lebid (8e titre continental !!), le Bekele de l'Europe :
Untitled from Kamomo on Vimeo.
Et la course femmes, remporté par la Néerlandaise Hilda Kibet :
Campeonato de Europa de Cross 2008. Junior Femenina from Kamomo on Vimeo.
Footing
8 km de footing, très tranquille.
Les sensations sont meilleures que jeudi dernier, vivement le cross dimanche !
Les sensations sont meilleures que jeudi dernier, vivement le cross dimanche !
jeudi 11 décembre 2008
Footing
Après la Saintélyon, on reprend les bonnes habitudes. Le jeudi est donc consacré à l'entraînement de Brice, rituel immuable.
48' de footing tranquille, dans les flaques de l'Orangerie.
48' de footing tranquille, dans les flaques de l'Orangerie.
lundi 8 décembre 2008
Compte-rendu Saintélyon 2008, version longue avec photos
Après une bonne nuit de sommeil, me voilà d'attaque pour vous raconter comment j'ai vécu ma Saintélyon.
Comme l'an dernier, Seb et moi (équipe Astro Boys) sommes accompagnés de Ben et Mic (équipe Ben & Mic), bien décidés à faire mieux que leur 4ème place de l'an dernier. Quant à nous, l'objectif est avant tout de nous faire plaisir, même si au fond de nous, on aimerait faire mieux que nos 6h53'. Malgré une préparation moins poussée que l'an dernier (moins de sorties longues), j'espère réaliser sur ma partie un meilleur chrono, car l'an dernier je m'étais un peu endormi (plus de 4h). Méfiance cependant : le parcours est très humide, et on nous promet de la boue, beaucoup de boue.
Nouveau venu pour cette édition 2008 : Papa, qui s'alignera pour sa part en solo et bravera seul les 68 km du parcours !

Samedi, en début d'après-midi, nous nous rendons tous au ParcExpo de Saint-Etienne, afin de récupérer nos dossards-chasubles. Cette année, petite nouveauté qui a son importance : il n'y aura pas de gobelets jetables aux ravitaillements. En effet, chaque participant se voit remettre avec le dossard un gobelet accompagné de son porte-gobelet, gobelet qu'il devra utiliser à chaque ravitaillement.
Personnellement, je suis un peu perplexe devant ce système et la justification "écologique". Mais je m'en fiche un peu, car muni de mon camelback, je ne pense pas m'arrêter aux ravitos. Ben optera lui pour une ceinture avec 2 petites gourdes dont il ne boira aucune goutte. Mic prendra une mini-gourde dans son short.
Une fois nos dossards et nos puces retirés, il ne nous reste plus qu'à nous reposer un maximum et à essayer de dormir avant le départ.
A 23h, le hall accueillant les différents concurrents grouillent de monde, et la pression monte un peu. Chacun vérifie son matériel, gants, bonnet, frontale et piles associées.



A minuit, le départ des solos est donné. Plus de 4000 coureurs s'élancent, dans un ballet de frontales assez magique.


Le temps de donner les dernières consignes et d'encourager une dernière fois les premiers relayeurs qui s'élanceront à 1h du matin, il est temps pour Mic et moi de rejoindre la voiture pour nous rendre à Sainte-Catherine, où se déroulera le passage de relais.


Une fois à Sainte-Catherine, on essaye de dormir 3/4h, puis on se prépare. Je vérifie une dernière fois mon camelback, je vide mon tube de Nok dans les chaussettes, et je rejoins Mic, déja parti s'échauffer. Il attend Ben, vers 3h, tandis que j'espère voir Seb pointer le bout de nez vers 3h40.


A 3h05, Ben déboule dans la zone de relais, en 4ème position des relais à 2. Mic lui prend la puce, et part bien décidé à rattraper son (léger) retard sur la tête.
Ben s'allonge par terre, il a tout donné, et la pluie est bien au rendez-vous, comme en atteste la terre qui macule ses jambes.



Je trotte un peu en attendant Seb, mais j'ai du mal à me réchauffer. 3h45, pas de Seb en vue. 3h50, toujours rien. Je m'impatiente un peu, et il arrive finalement vers 3h55. Un sympathique coureur anonyme nous assiste dans l'opération transfert de puce, et je m'élance, espérant vite me débarrasser de cette froideur qui me gagne.






Les premiers kilomètres sont relativement technique : montée dans un chemin étroit, avec pas mal de cailloux pas toujours bien visibles. S'ajoute à ces difficultés la nécessité de dépasser les coureurs solos partis une heure avant, et donc forcément moins rapides.
Après 10 minutes, je n'ai plus froid, et je me sens bien. J'ai déja les pieds mouillés et les chaussures pleines de boue, mais je m'y étais préparé. J'essaye de conserver un rythme régulier, sans forcer.
Arrive la difficile descente du bois d'Arfeuil. Je manque à plusieurs reprises de me casser la gueule en essayant de dépasser des coureurs. Mais tout va bien, je me rattrape à chaque fois de justesse et j'arrive au ravitaillement de St Genoux sans encombre.
Après le ravito, 500m de montée nous amènent à un panneau indiquant Arrivée : 30 km. C'est également le début d'une longue descente sur le bitume, relativement cassante et qui m'avait flingué les jambes l'an dernier. Les choses se passent mieux cette fois-ci, je suis moins crispé et plus à l'aise.
La descente est interrompue de sections de chemins assez piégeurs où il faut être vigilant pour ne pas tordre la cheville (ce qui bien évidemment m'arrive à 2 reprises, mais sans trop de casse apparemment !).
Je rejoins le ravito de Soucieu en Jarrest, et je continue à mon rythme. Lorsque le Garmin (prêté par Anne-Rachel) m'indique 18 km, je me dis "allez, plus qu'un semi, c'est quoi un semi ?".
Je discute quelques minutes avec un autre coureur en relais à 2. Passé Soucieu, je sais que le plus dur est derrière moi, la 2e partie des mes 38 bornes étant davantage typé "route".
Les kilomètres défilent, et j'en profite pour admirer le ciel, étonnamment clair.
Dans Chaponost, on emprunte le parc du Boulard, au sol bien détrempé. Un petit pont improvisé, que je vois au dernier moment, permet de passer par dessus un ruisseau. Puis, j'arrive dans une montée extrêmement boueuse, un vrai torrent de boue, qui rend tout dépassement quasi impossible ou très périlleux. Je prends mon mal en patience, et attend 300m avant de dépasser les valeureux coureurs solo qui ont eux déja parcouru près de 55 km.
J'arrive au ravitaillement de Beaunant, et il reste 10 km à parcourir. Se dresse alors devant moi la montée de Sainte Foy. On croit d'abord s'être trompé et se trouver dans une montée de garage, tellement la pente est raide (20% dans les zones les plus pentues !). J'aborde cette partie prudemment, en marchant au début, car je sais par expérience qu'on peut se griller ici, et ne plus avoir de jus pour la fin du parcours.
La descente vers Lyon commence. La fatigue commence à se faire sentir, mais j'essaie de maintenir un rythme décent. Quelques marches pour terminer cette descente, et je rejoins les quais de Saone. Je traverse un pont, descend des escaliers pour longer le Rhône.
Après 1 km, j'aperçois Mic, Ben et Seb, jonchés sur leur Vé'lov (la version lyonnaise du Vélib parisien) et venus me chercher. Je n'ai plus le choix, je ne pourrai pas finir tranquillement comme je l'avais prévu :-)
Mic me pousse à accélérer. Allez, plus que 3 km. Plus que 2.
J'accélère comme je peu, et je finis au sprint, dans un palais des sports de Gerland bondé. Je mets une dizaine de minutes à me remettre, je me sens faible et blême.
5 minutes après être arrivé, j'ai la (grande) surprise de voir Papa, arrivé quelques minutes plus tôt après 7h26'26". Je n'en crois pas mes yeux, c'est très fort de faire ce temps là, je suis bluffé. Bravo Papa ! Je t'ai beaucoup charrié sur ton entrainement, voire sur ton manque d'entrainement, mais là, j'ai le souffle coupé.



Et félicitations également à tous les finishers solos, boucler ces 68 km, c'est quelque chose !
Temps final pour l'équipe Astro Boys : 06h29'03"
On améliore largement notre temps 2007.

Je finis ma partie en 3h33', satisfait, avec l'impression d'avoir mieux géré que l'an dernier.



Ben & Mic remportent le relais à 2, en 4h43' tout rond, et avec plus de 10 minutes d'avance sur les deuxièmes.






Quelques vidéos amusantes pour finir :
Comme l'an dernier, Seb et moi (équipe Astro Boys) sommes accompagnés de Ben et Mic (équipe Ben & Mic), bien décidés à faire mieux que leur 4ème place de l'an dernier. Quant à nous, l'objectif est avant tout de nous faire plaisir, même si au fond de nous, on aimerait faire mieux que nos 6h53'. Malgré une préparation moins poussée que l'an dernier (moins de sorties longues), j'espère réaliser sur ma partie un meilleur chrono, car l'an dernier je m'étais un peu endormi (plus de 4h). Méfiance cependant : le parcours est très humide, et on nous promet de la boue, beaucoup de boue.
Nouveau venu pour cette édition 2008 : Papa, qui s'alignera pour sa part en solo et bravera seul les 68 km du parcours !
Samedi, en début d'après-midi, nous nous rendons tous au ParcExpo de Saint-Etienne, afin de récupérer nos dossards-chasubles. Cette année, petite nouveauté qui a son importance : il n'y aura pas de gobelets jetables aux ravitaillements. En effet, chaque participant se voit remettre avec le dossard un gobelet accompagné de son porte-gobelet, gobelet qu'il devra utiliser à chaque ravitaillement.
Personnellement, je suis un peu perplexe devant ce système et la justification "écologique". Mais je m'en fiche un peu, car muni de mon camelback, je ne pense pas m'arrêter aux ravitos. Ben optera lui pour une ceinture avec 2 petites gourdes dont il ne boira aucune goutte. Mic prendra une mini-gourde dans son short.
Une fois nos dossards et nos puces retirés, il ne nous reste plus qu'à nous reposer un maximum et à essayer de dormir avant le départ.
A 23h, le hall accueillant les différents concurrents grouillent de monde, et la pression monte un peu. Chacun vérifie son matériel, gants, bonnet, frontale et piles associées.
A minuit, le départ des solos est donné. Plus de 4000 coureurs s'élancent, dans un ballet de frontales assez magique.
Le temps de donner les dernières consignes et d'encourager une dernière fois les premiers relayeurs qui s'élanceront à 1h du matin, il est temps pour Mic et moi de rejoindre la voiture pour nous rendre à Sainte-Catherine, où se déroulera le passage de relais.
Une fois à Sainte-Catherine, on essaye de dormir 3/4h, puis on se prépare. Je vérifie une dernière fois mon camelback, je vide mon tube de Nok dans les chaussettes, et je rejoins Mic, déja parti s'échauffer. Il attend Ben, vers 3h, tandis que j'espère voir Seb pointer le bout de nez vers 3h40.
A 3h05, Ben déboule dans la zone de relais, en 4ème position des relais à 2. Mic lui prend la puce, et part bien décidé à rattraper son (léger) retard sur la tête.
Ben s'allonge par terre, il a tout donné, et la pluie est bien au rendez-vous, comme en atteste la terre qui macule ses jambes.
Je trotte un peu en attendant Seb, mais j'ai du mal à me réchauffer. 3h45, pas de Seb en vue. 3h50, toujours rien. Je m'impatiente un peu, et il arrive finalement vers 3h55. Un sympathique coureur anonyme nous assiste dans l'opération transfert de puce, et je m'élance, espérant vite me débarrasser de cette froideur qui me gagne.
Les premiers kilomètres sont relativement technique : montée dans un chemin étroit, avec pas mal de cailloux pas toujours bien visibles. S'ajoute à ces difficultés la nécessité de dépasser les coureurs solos partis une heure avant, et donc forcément moins rapides.
Après 10 minutes, je n'ai plus froid, et je me sens bien. J'ai déja les pieds mouillés et les chaussures pleines de boue, mais je m'y étais préparé. J'essaye de conserver un rythme régulier, sans forcer.
Arrive la difficile descente du bois d'Arfeuil. Je manque à plusieurs reprises de me casser la gueule en essayant de dépasser des coureurs. Mais tout va bien, je me rattrape à chaque fois de justesse et j'arrive au ravitaillement de St Genoux sans encombre.
Après le ravito, 500m de montée nous amènent à un panneau indiquant Arrivée : 30 km. C'est également le début d'une longue descente sur le bitume, relativement cassante et qui m'avait flingué les jambes l'an dernier. Les choses se passent mieux cette fois-ci, je suis moins crispé et plus à l'aise.
La descente est interrompue de sections de chemins assez piégeurs où il faut être vigilant pour ne pas tordre la cheville (ce qui bien évidemment m'arrive à 2 reprises, mais sans trop de casse apparemment !).
Je rejoins le ravito de Soucieu en Jarrest, et je continue à mon rythme. Lorsque le Garmin (prêté par Anne-Rachel) m'indique 18 km, je me dis "allez, plus qu'un semi, c'est quoi un semi ?".
Je discute quelques minutes avec un autre coureur en relais à 2. Passé Soucieu, je sais que le plus dur est derrière moi, la 2e partie des mes 38 bornes étant davantage typé "route".
Les kilomètres défilent, et j'en profite pour admirer le ciel, étonnamment clair.
Dans Chaponost, on emprunte le parc du Boulard, au sol bien détrempé. Un petit pont improvisé, que je vois au dernier moment, permet de passer par dessus un ruisseau. Puis, j'arrive dans une montée extrêmement boueuse, un vrai torrent de boue, qui rend tout dépassement quasi impossible ou très périlleux. Je prends mon mal en patience, et attend 300m avant de dépasser les valeureux coureurs solo qui ont eux déja parcouru près de 55 km.
J'arrive au ravitaillement de Beaunant, et il reste 10 km à parcourir. Se dresse alors devant moi la montée de Sainte Foy. On croit d'abord s'être trompé et se trouver dans une montée de garage, tellement la pente est raide (20% dans les zones les plus pentues !). J'aborde cette partie prudemment, en marchant au début, car je sais par expérience qu'on peut se griller ici, et ne plus avoir de jus pour la fin du parcours.
La descente vers Lyon commence. La fatigue commence à se faire sentir, mais j'essaie de maintenir un rythme décent. Quelques marches pour terminer cette descente, et je rejoins les quais de Saone. Je traverse un pont, descend des escaliers pour longer le Rhône.
Après 1 km, j'aperçois Mic, Ben et Seb, jonchés sur leur Vé'lov (la version lyonnaise du Vélib parisien) et venus me chercher. Je n'ai plus le choix, je ne pourrai pas finir tranquillement comme je l'avais prévu :-)
Mic me pousse à accélérer. Allez, plus que 3 km. Plus que 2.
J'accélère comme je peu, et je finis au sprint, dans un palais des sports de Gerland bondé. Je mets une dizaine de minutes à me remettre, je me sens faible et blême.
5 minutes après être arrivé, j'ai la (grande) surprise de voir Papa, arrivé quelques minutes plus tôt après 7h26'26". Je n'en crois pas mes yeux, c'est très fort de faire ce temps là, je suis bluffé. Bravo Papa ! Je t'ai beaucoup charrié sur ton entrainement, voire sur ton manque d'entrainement, mais là, j'ai le souffle coupé.
Et félicitations également à tous les finishers solos, boucler ces 68 km, c'est quelque chose !
Temps final pour l'équipe Astro Boys : 06h29'03"
On améliore largement notre temps 2007.

Je finis ma partie en 3h33', satisfait, avec l'impression d'avoir mieux géré que l'an dernier.

Ben & Mic remportent le relais à 2, en 4h43' tout rond, et avec plus de 10 minutes d'avance sur les deuxièmes.

Quelques vidéos amusantes pour finir :
dimanche 7 décembre 2008
CR Saintélyon, version courte
Un parcours humide et exigeant pour cette édition 2008 de la Saintélyon.
Résumé des résultats du clan Boch :
Eddie (solo) : 7h26', 7e vétéran 3 (!)
Ben & Mic (relais à 2) : premiers en 4h43'
Seb & Tom (relais à 2) : 52e en 6h29'
Je ferai un compte-rendu détaillé après une bonne nuit de sommeil.
Résumé des résultats du clan Boch :
Eddie (solo) : 7h26', 7e vétéran 3 (!)
Ben & Mic (relais à 2) : premiers en 4h43'
Seb & Tom (relais à 2) : 52e en 6h29'
Je ferai un compte-rendu détaillé après une bonne nuit de sommeil.
jeudi 4 décembre 2008
Saintélyon J-2
Mini footing aujourd'hui, plus pour se rassurer que pour autre chose.
D'ici samedi, repos, repos et repos.
D'ici samedi, repos, repos et repos.
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