Les 10 km se suivent et ne se ressemblent pas.
Après un 10 km de Sélestat décevant, tant au niveau du chrono que des sensations, je m'aligne ce matin au départ des 10 km de la Hardt (dans l'enceinte de l'usine Peugeot) sans grande prétention. Pas de stress, d'autant qu'un vilain mal de gorge-oreilles m'embête depuis le début de la semaine.
A l'échauffement, je croise Arnaud Bucher, Katia Friess et Nico Mark. Il fait un froid de canard, et ce n'est pas Abdoulaye Abdelkerim, avec qui je discute sur la ligne de départ, qui me contredira.
A 10h, le départ est donné. Les 2 premiers kilomètres sont sur une portion de route, puis on pénètre dans l'enceinte de l'usine. Je pars prudemment (3'47 pour le 1er kilo, 3'46 pour le 2e). Je suis régulier, et rattrape peu à peu les coureurs partis trop vite.
Peu avant le 5 km, j'aperçois les premiers qui ont déja fait demi-tour. Karim Foulouh est en tête devant Abdou, David Eckes et Buch. Ces positions ne changeront plus.
Passage au 5 km en 18'50. Ca me pique dans la gorge, mais je me sens bien, et je me dis que ça commence à devenir intéressant si j'arrive à tenir ce rythme. Les 2 kilomètres suivants se font seul, en ligne droite face à un vent glacial, et ça se sent au niveau du tempo : 3'49 et 3'56.
Je passe au km 8 en 30'24 (kilo en 3'48), et le parcours rejoint alors la route empruntée à l'aller. Là, il faut y aller, passer sous les 38' est jouable.
Je terminerai finalement en 37'53, très satisfait par le chrono et par la façon dont j'ai géré la course. Finalement, c'est quand je n'attends rien d'une course que je fais mes meilleurs temps.
Après avoir récupéré quelques minutes, je cherche Anne-Rachel, qui boucle son 10 km en 46'29, 6ème féminine et 1ère seniore. Good !
Les résultats complets des 10 km de la Hardt sont disponibles sur le site de la ligue.
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