Rastatt Silvesterlauf

Quoi de plus agréable, quand on est mordu de la course à pied, que de terminer l'année en beauté par une petite course sans prétention !
Direction Rastatt où l'an dernier, j'avais pris part au semi-marathon. Cette année je me contenterai du 10,5 km que je prends comme une séance pour me préparer aux Bas-Rhin de cross dans 9 jours.

Les conditions ne sont pas idéales, et il faudra composer avec un sol gelé et bien glissant par endroits. Certains auront d'ailleurs chaussé les pointes de cross, d'autres les chaussures de trail. Je me contenterai de mes Mizuno de route.

A 13h, le départ est donné, et c'est Estelle-Marie Kieffer qui prend les commandes pendant 300m. Je prends sa foulée avant de suivre Vincent Suss et Yannick Stavjanicek. Au bout de 800m, je comprends que c'est un peu rapide pour moi, et je réduis l'allure. 3 coureurs me dépassent avant le kilomètre 2.
Après avoir bouclé un km en 5'40 et un autre en 3', je comprends que les bornes kilométriques sont placées de façon fantaisiste et n'y prête plus attention. J'essaie de conserver un bon rythme tout en doublant les concurrent du semi-marathon qui sont dans leur seconde boucle. Pas évident de relancer sur ce parcours glissant (encore moins évident de courir relâché !). Il faut bien se placer pour éviter les zones translucides (et glissantes !) et privilégier les endroits peu piétinés et qui accrochent davantage.
Je termine ces 10500m en 42' et des poussières, à 15 km/h, sans m'être rentré dedans. Pas trop mal au vu des conditions. Bon, c'est quand même 2' de plus que le chrono du coach l'an dernier !

Anne-Rachel termine 2e féminine dans un chrono qui confirme sa bonne forme du moment.
Eddie, engagé sur semi, finit premier M60.
Pour ma part, je suis 6e au scratch et premier M30 (c'est sympa l'Allemagne, il y a plein de catégories et donc davantage de chance de bien figurer :D ).

Le semi-marathon est remporté par Marc Jaming devant son équipier du RT Schweighouse José Gosset.
Le 5 km revient à Benjamin Walter, impressionnant de facilité.

Les résultats complets sont disponibles sur le site du RSG Ried Rastatt.

Photos de la course sur Coureurs en Alsace.

Mon premier 10 km en Vibram Five Fingers

A l'instar de mon confrère blogueur Fred de Wanarun, j'ai décidé de faire un vrai test des Vibram Five Fingers (modèle KSO pour être précis) en les mettant pour participer aux 10 km de la Robertsauvienne.
Pour ceux qui ne fréquentent pas les forums de course à pied 24h/24, les Vibram Five Fingers, ça ressemble à ça :

Ce sont des chaussures minimalistes, conçus à l'origine pour les sports aquatiques (kayak, etc) et offrant des sensations proches de la marche pieds nus tout en protégeant les pieds un minimum. Elles ont été popularisées dans l'univers du running par des barefoot runners américains les utilisant pour des compétitions comme des trails.

Avant le départ, j'avais quelques doutes quant à la faisabilité d'un 10 km chaussé de mes Vibram Five Fingers (VFF pour les intimes). Je ne les utilisais jusqu'à présent que pour des sorties tranquilles en forêt, et jamais à des allures supérieures à 11-12 km/h. Je redoute surtout d'avoir mal au dos - l'amorti est minimal sur les Five fingers - et mal aux mollets.
Prudent et un peu fatigué de la course de la veille, je décide de partir sur une allure de 40' au 10 km. Je suis Xavier, meneur d'allure pour l'occasion. Les sensations sont intéressantes : je raccourcis naturellement ma foulée, j'attaque moins du talon, et j'augmente la fréquence des foulées. Les 5 premiers kilomètres se déroulent sans anicroche, je suis à l'aise sur le plan respiratoire et pas de douleur pour le moment, ni au dos ni aux mollets.
A partir du 6e km, la plante des pieds commence à se faire sentir, en raison de l'échauffement de celle-ci avec la semelle épaisse des VFF. Pas grave, je m'accroche, et même si la douleur commence à se faire plus insistante, je boucle ce 10 bornes en 40'26, plutôt satisfait.
En retirant les Vibram, je me rends compte que j'ai 3 belles ampoules à chaque pied, localisées sous le gros orteil et sous le doigt de pied le plus proche. Je vous fais grâce des photos de mes pieds, ce blog n'étant pas classé en catégorie gore :o)

Je ne sais pas quand je referai une compétition avec mes VFF (peut-être un 5 km, moins usant pour mes petits petons), mais ce fut une expérience intéressante.



Merci à Chrisitian Kehlhoffner, du magazine Courir en Alsace, pour la photo !

Mini-trail du Daubenschlag

Après avoir fêté dignement l'anniversaire de Ben, et fait la sieste en regardant Ivanovic prendre le meilleur sur Safina, direction St-Jean-les-Saverne pour le mini-trail du Daubenschlag, 11,6km en forêt avec pour principale difficulté une montée jusqu'aux ruines du château du Daubenschlag.
Objectif pour moi : battre Ben.
Objectif chronométrique : 50-51'

Le départ est donné à 18h. Je reste avec Ben durant les 3 premiers kilomètres, relativement faciles, et bouclés en 4'/km environ. Le parcours commence alors à s'élever, et peu à peu je décroche Ben au train, sans vraiment le vouloir.
La montée s'achève par un raidillon sur 300m environ. Nous sommes alors au km 5, et je pointe à la 10ème place.

Dans la descente, un coureur me rejoint et me dépasse. Je m'accroche sur un kilomètre, avant de le repasser. Il s'accroche à son tour à mes basques, m'obligeant à maintenir un rythme soutenu. Je lui prendrai finalement une cinquantaine de mètres dans le dernier kilo.



Je termine 10e en 49'05". Ben craque un peu sur la fin, et finit en 50'40".
Objectifs atteints !

Lors de la remise des prix, j'ai la surprise de me voir récompensé pour ma 5ème place chez les seniors.



De son côté, Anne-Rachel a réalisé une très belle course, décrochant la 2ème place scratch chez les féminines.

Meeting@Lingolsheim : 5000m

Après le bon chrono sur 10 km de dimanche, je ne pouvais résister à la tentation d'essayer de battre mon record sur 5000m (18'53").
Au cours de mon échauffement, j'assiste au 1500m masculin remporté par Arnaud Bucher en 4'07" et quelques devant Sébastien Dubois. Tink3n termine en 4'34".

Nous sommes 5 ou 6 hommes au départ du 5000m dont le départ est donné à 20h50. Autant dire que je ferai toute la course seul.
Après un premier 400 trop rapide, et un deuxième un peu lent, je parviens à me caler sur le rythme de 3'40"/km que j'aimerais tenir. Je passe au 1er km en 3'39", et je maintiens l'allure pour passer au km 2 en 7'19".



A partir du 3000m (passé en 10'58"), ça devient plus difficile. Allez, courage, plus que 5 tours !
Les tours défilent de plus en plus lentement.
Encore 4.
Encore 3.
Encore 2.
A 400m du but, j'essaie d'accélérer un peu, allez, c'est fini, plus que 300m, plus que 200m, je donne tout pour finir en 18'14" (18'13"73 selon l'œil électronique), très content d'avoir atteint mon objectif et couru régulièrement.


Le vainqueur, un allemand, l'emporte en 16'04" devant Stéphane Wenger (16'17").

Les résultats sont en ligne ici.

10 km de Lingolsheim : 38'46"

Participation au circuit des 2 Communes aujourd'hui, un 10 km mesuré organisé par l'IBAL.
Après avoir récupéré nos dossards, Mic et moi nous échauffons 25 minutes avant de rejoindre la ligne de départ.
Je boucle le 1er kilomètre en 3'33", c'est un peu rapide, mais ça me permet de me placer dans un bon groupe. Les kilomètres suivants défilent, et mes sensations sont plutôt bonnes. Je passe au km 5 en 18'43" (soit 10" de moins que mon record sur 5).
Au ravito du km 5, Mic m'attend. Pas dans le rythme, il a préféré m'attendre. Et son aide sera précieuse, car la 2ème partie du parcours est plutôt difficile : vent de face et 2 ponts à monter, ce qui casse un peu le rythme.
Au km 7, nous sommes rejoints par Carine Grand, première féminine, accompagnée d'un autre coureur. Les 2 derniers km me semblent interminables. A l'arrivée, je regarde mon chrono : 38'46". Ca y est, je suis enfin passé sous les 39', un an que je tentais sans succès de briser cette barrière !

Mes temps de passage, km par km :

Km 1 :   3'33"
Km 2 :   3'43"
Km 3 :   3'43"
Km 4 :   3'50"
Km 5 :   3'54"
Km 6 :   3'57"
Km 7 :   3'59"
Km 8 :   4'06"
Km 9 :   4'19" 
Km 10 :  3'42"

NB : Le placement du km 9 est sans doute erroné

Résultats ici.

Demain, footing léger, et mardi, meeting à Lingo si j'ai bien récupéré.

Montée du Grand Ballon

Jeudi 1er mai : le jour tant attendu (et redouté !) est enfin arrivé.





Objectif pour ma première participation à cette course : essayer de faire sous 1h30, et surtout surtout me faire plaisir.

Après avoir récupéré mon dossard à la salle polyvalente de Willer sur Thur, pique-nique pour prendre des forces.
Puis, retour à la salle où je discute avec des têtes connues du CAP Dinsheim ou du CO Insming.

La course masculine débute à 15h. Conscient de ma préparation minimale pour une course en montagne, j'opte pour un départ prudent. Les 1100 premiers mètres du parcours se déroulent sur la route. On pénètre ensuite dans la forêt, le parcours empruntant un sentier étroit qui empêche tout dépassement durant près de 2 km. Mais je reste calme, je sais que j'aurai tout loisir de dépasser plus tard.

Je dépasse Papa vers le km 3, et le chemin devient plus raide. A Goldbach, d'où les féminines sont parties à 14h45, je suis pointé à la 204e place. Premier ravitaillement, je bois un peu. Dès la sortie de Goldbach, c'est un véritable mur qui se dresse devant nous. C'est dur, je serre les dents, je marche lorsque c'est trop raide, mais je m'efforce de repartir en courant dès que c'est possible.

La pente s'adoucit quelque peu, ça va mieux, je dépasse d'autres coureurs. Une descente bienvenue me permet de récupérer, puis la montée repart après le 2e ravitaillement. Je continue à conserver un rythme régulier, en essayant toujours de ne marcher que le minimum nécessaire, pour éviter que mes cuisses n'explosent.
Les kilomètres défilent, Km 7, Km 8, je suis surpris de me sentir aussi bien. Le fait de rattraper des coureurs est motivant, et permet de résister à l'envie de marcher.



A la sortie de la forêt, juste avant le col du Haag, je jette un coup d'oeil sur ma droite et aperçoit le radar du Grand Ballon et les 120m de dénivelé qu'il me reste à gravir. Cette partie est très difficile : raide, avec pas mal de pierres, la fatigue n'arrangeant pas. J'alterne la marche et la course, relançant dès que la pente se fait moins raide. Je double une dizaine de coureurs dans cette montée finale.



Une fois au sommet du Grand Ballon, il reste 500m à parcourir pour rejoindre l'arrivée. Cette partie en descente est très agréable, on peut tout lâcher, et la trentaine de mètres dans la neige m'a particulièrement amusé !

Au final, je termine 101e en 1h27'45". Objectif atteint pour une superbe course moins difficile que prévu, et beaucoup moins technique que les Mini-crêtes vosgiennes.

Pour l'anecdote, voici mes temps km par km :
Km 1 : 4'54"
Km 2 : 7'00"
Km 3 : 6'07"
Km 4 : 07'10"
Km 5 : 08'27"
Km 6 : 07'01"
Km 7 : 05'16"
Km 8 : 07'16"
Km 9 : 06'19"
Km 10+11 : 13'45"
Km 12+13 : 14'27"

Pour la récup, Mic et moi effectuons le parcours dans l'autre sens ; 13km de descente en 1h10.

Résultats sur le site de la montée du Grand Ballon.
Photos sur Coureurs en Alsace et sur Alsace en courant.

Corrida d'Heillecourt

Plateau exceptionnel à Heillecourt, pour la 28ème édition de la corrida de l'Est républicain. Jugez-en plutôt : 43 kenyans au départ d'une course qui sera remportée par Leonard Patrick Komon, vice-champion du monde de cross en mars dernier à Edimbourg. Le top 20 est trusté par les coureurs africains. Mokhtar Benhari, champion de France de cross, termine 21e et premier Français.

Ma course maintenant : après un premier tour prudent (je redoute les côtes du parcours) effectué avec des sensations plus que moyennes peut-être dues à la chaleur, je parviens à relancer dans le deuxième tour ce qui me permettra de dépasser une dizaine de coureurs. Dans la dernière côte, juste avant la descente menant à l'arrivée, j'accélère pour dépasser encore 5-6 coureurs. 173e au final en 35'35".
Super course, super plateau, super ambiance.




Pour les résultats, c'est par là.
Et pour les photos, c'est par ici.

1000m @ Haguenau

Après une journée de boulot bien chargée, direction Haguenau avec AR et Quentin pour le 1000m du meeting d'ouverture de l'ANA-FCH. L'objectif pour moi est de passer sous les 3'.

Après avoir encouragé AR qui découvre la distance et finit en 3'54", c'est au tour des juniors et seniors masculins de se mettre sous les ordres du starter. Nous sommes une quinzaine de coureurs au départ, Quentin et moi sommes 2 maillots verts dans un océan blanc et rouge, couleurs de l'ANA.

Je boucle les 200 premiers mètres en 34".
Le 400m est passé en 1'10" (toujours 2 secondes d'avance sur mon objectif).
A partir du 500m, ça devient dur, et j'essaie de m'accrocher au coureur devant moi. A 200 m du but, je lâche un peu et je finis 16e (et dernier !) en 3'01"14.
La course est remportée par Yassine Bouroua en 2'31" et des poussières. tink3n termine pour sa part en 2'52".

Je suis content d'avoir relativement bien géré ma course, mais frustré de ne pas passer sous les 3'. Ce sera pour la prochaine fois.
Le record personnel sur 1000m est abaissé de 10 secondes.

Championnats d'Alsace de 10.000m

Un 10 000m sur piste, ça faisait longtemps que j'y pensais. 25 tours sur le tartan, on peut trouver ça lassant, moi ça me fait plutôt rêver.
Après pas mal de tergiversations (10 jours après un marathon, c'est trop juste - Tu es pas préparé, tu vas être ridicule), je décide finalement de m'engager sur le 10 000m du meeting de Breisach am Rhein, support aux championnats d'Alsace de la distance.

Après avoir encourage tink3n sur son 1000m, le moment est venu de se mettre sous les ordres du starter. Une vingtaine de coureurs sont au départ, dont 5 ou 6 féminines.
Les premiers tours s'enchaînent relativement bien. Je table sur un rythme de 1'32-1'34 par tour avec l'espoir de terminer sous les 39'. A partir du 7 ou 8e tour, je comprends que ça va être difficile. Passage au km 5 en 19'30", juste dans les temps.

Suivent plusieurs tours en 1'37" ou 1'38", l'allure baisse et je le ressens nettement. 25 tours, c'est long, et ça passe moins vite que sur route !
J'arrive à relancer dans les 2 derniers tours pour terminer en 39'29".

Bilan mitigé : content d'avoir couru mon premier 10 000 sur piste, mais un peu déçu par la performance. Avec un peu plus de jus, passer sour les 39' semble jouable.
Malgré tout, un nouveau record personnel.

Résultats du 10 000m ici.